artistsParrocel, Joseph François Pierre Ignace
 Joseph François Pierre Ignace Parrocel

Joseph François Pierre Ignace Parrocel

Avignon 1704 – 1781 Paris

Né à Avignon, Joseph-Ignace-François Parrocel se forme auprès de son père qui l'emmène avec lui à Rome en 1719. Après un long silence, nous le retrouvons, au début des années 30, marié et installé à Paris. Si nos informations restent pour cette période lacunaires, du moins savons-nous qu'il se présente par deux fois au concours de l'Académie royale de peinture, dans l'espoir de rejoindre celle de France à Rome. Malgré une deuxième place aux Grands Prix de 1731 et 1732, il obtient, en 1736, de résider comme pensionnaire au palais Mancini. On retient de ce séjour quelques copies d'après les maîtres, de nombreuses gravures et la conception de décors éphémères pour la fête de la Chinea (1738, 1739,1740). Ses talents s'exercent, à partir de septembre 1740, au service du cardinal de Rohan et de l'évêché de Strasbourg. Le palais épiscopal et la cathédrale en gardent notamment le souvenir. Quatre ans plus tard, nous le suivons à Lyon puis, l'année suivante, à Avignon avant qu'il ne regagne Paris vers 1747. Désormais établi dans la capitale, il est en 1751 reçu à l'Académie de Saint-Luc pour finalement être agréé, en 1753, comme peintre d'histoire à l'Académie royale. Il expose à ce titre régulièrement au Salon de 1755 jusqu'à sa mort en 1781. L'essentiel de ses activités se résume alors à l'exécution de grandes machines en faveur du théâtre, des Bâtiments du Roi ou de maisons religieuses. Citons au nombre de ses chefs-d’œuvre - hélas disparus - les coupoles des abbayes du Mont-Saint-Quentin (1755) et de Notre-Dame-de-Bonne-Nouvelle d'Orléans (1759). Parallèlement à ces travaux on lui doit de nombreux tableaux d'église et une production plus courante de tableaux profanes à destination d'une clientèle privée.

LES ŒUVRES

  • Joseph François Pierre Ignace Parrocel

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